Ce 24 novembre 2017, au 18 de la rue de Passy. La soirée est inhabituellement douce en cette fin d’automne parisien, et, devant la façade du cinéma Majestic Passy, commencent à arriver les premiers invités, les acteurs et tous ceux qui ont œuvré à rendre possible la création du premier épisode des Héritiers de Patmos.
Une série télé aux accents et aux teintes franco-italiennes qui explore la beauté immortelle de l’art, ainsi que l’histoire jusque dans ses méandres et ses secrets les plus obscurs. L’art secret est le titre de ce premier volet qui, suscitant espoir et curiosité, est sur le point d’être projeté dans une salle magnifique à deux pas de la Tour Eiffel.
Passant l’entrée, on se sert la main ou l’on se fait la bise, on se retrouve ou l’on fait connaissance, tout en découvrant l’espace situé avant les salles de projections où le flash du photographe crépite déjà et illumine sur le tapis rouge des visages où passe l’excitation de voir enfin le résultat des efforts de plusieurs mois de tournage intense et de post-rpoduction entre Nice, Villefranche-sur-Mer, Lucignano, Arezzo, Vancouver, Rome et Florence.
Photo : Laurent Hennequin
Photo : Liina Brunelle et Laurent Hennequin
Photo : Nathalie Pasini
Photo : Caroline Bal et Jean-Pierre Le Cloarec
Photo : Liina Brunelle
Photo : Fleur Monharoul
Hormis les comédiens figurent des membres de l’équipe technique, des amis, de la famille, quelques invités spéciaux, et d’autres personnes ayant collaboré au projet ou qui le feront pour la suite. Bref, après les salutations d’usage ou plus chaleureuses et une première série de photos, les invités sont escortés vers la salle où les hôtesses guident chacun vers son fauteuil réservé nominativement. Quelques instants plus tard, les lumières baissent progressivement, la projection perce l’obscurité et le film commence.
Nous assistons alors à un thriller qui met en parallèle (et en conflit) le monde antique avec celui d’aujourd’hui à travers un fil conducteur intrigant et devant encore être dévoilé. Non sans une certaine touche de comédie, les images proposent une atmosphère entre le tragique et le surréalisme, dans un jeu continu qui laisse le spectateur surpris et quelque peu étourdi. L’art secret raconte les péripéties de Michel (interprété par un Laurent Hennequin magnétique), artiste-peintre français raté et oisif, qui se voit pris dans une intrigue bien plus grande que lui, propulsé de Nice en Toscane, sur les traces laissées par la glorieuse Renaissance italienne.
Les applaudissements, les félicitations et l’enthousiasme général réjouissent le réalisateur italien, pas peu fier d’avoir pu enfin montrer le visage de sa créature. Puis, le producteur et scénariste, William Wolf, prend le micro pour remercier et célébrer l’équipe, le réalisateur, et enfin les acteurs – Laurent Hennequin, Nathalie Pasini, Alessandro Cremona, Antoine Martin-Sauveur, Liina Brunelle, Caroline Bal, Max Douchin, Jean-Pierre Le Cloarec, Fleur Monharoul, Samuel Charle – qui le rejoignent face au public. Tous expriment non seulement cette joie de voir couronné le commencement de cette aventure ambitieuse, mais aussi l’impatience de participer à la suite.
La soirée se poursuit entre le tapis rouge pour d’autres photos et le buffet où présent et avenir s’entrelacent joyeusement avec les bulles d’un champagne exquis. Nous formulons le vœu que ce premier épisode, L’art secret, ne soit que le début d’une aventure pérenne pleine de réussite.
Photo : Alessandro Cremona
Photo : Antoine Martin-Sauveur
Photo : Max Douchin
Le film que nous avons vu nous laisse le sentiment d’une histoire centrée sur l’attirance pour le mystère qui, à travers le septième art, célèbre le troisième, et qui a sûrement encore beaucoup de surprises à réserver au public, tant pour ceux qui ont déjà eu la chance de connaître ce tout premier volet, que pour tous ceux qui verront pour la première fois à la télévision cette nouvelle série dans laquelle on respire déjà le parfum si caractéristique de la magie du cinéma.
Dans l’écrin feutré du Majestic Passy, les invités se quittent avec au cœur le désir de se retrouver dès que possible, tandis que les lumières de cette douce nuit parisienne saluent les premiers pas de Loc-Nar Productions dans le monde des Héritiers de Patmos.
Photos : © Julien Mouffron-Gardner